Tous comptes faits, voici les derniers chiffres d’En Roue Libre.

Je voulais commencer cette newsletter par vous partager quelques chiffres.
Vous allez me dire que je me la raconte un peu mais en fait pas du tout.

Ici, je partage avec vous cette aventure que j’ai démarrée il y a maintenant près de 3 ans lorsque j’ai commencé à créer “sérieusement” (régulièrement et avec une intention) du contenu.

J’ai commencé en aout 2022 en postant sur Linkedin un peu dans le vide ce qui me passait par la tête et j’ai depuis développé une solide communauté de passionnés.

Je partage ça car ça me semble important de montrer que la création de contenu est un levier fort de la création de valeur pour les marques et que lorsque c’est bien fait, les résultats viennent et ça peut payer.

Alors si vous aussi vous vous demandez si la création de contenus vaut le coup, la réponse est OUI mais ça nécessite de la régularité et de l’intensité.

Et si vous travaillez pour une marque et que vous voulez en savoir un peu plus sur les possibilités de collaboration avec En Roue Libre, faites-le moi savoir en répondant à ce mail.

Le vélo français est désormais est enfin monté!

Quand je dis ça, c’est pour dire que je dispose enfin de tous les composants pour avoir un vélo “roulable”.

D’ailleurs, tous les détails du montage sont ici: https://bit.ly/velofrancais
Vous y retrouverez l’origine des produits avec leur lieu, pays ou région de fabrication.

Mais ce vélo va continuer à évoluer.
Pourquoi? Parce que la quête est loin d’être terminée.

Mon objectif désormais est d’affiner le montage et de le faire évoluer pour continuer à mettre en avant des fabricants de composants, français dans la mesure du possible, mais pas que.

J’ai lu comme feedback récurrent que c’était “dommage” de mettre en avant Décathlon alors qu’il y avait pleins d’artisans talentueux à mettre en veleur avant Décathlon, je leur réponds:

1) Qu’ils ont raison
2) Que les deux ne s’opposent pas
3) Que ce projet a vu le jour parce que Décathlon l’a soutenu dès le départ
4) Qu’il me reste encore pleins de projets à accomplir et que je serai ravi de le faire avec des artisans français.
5) Ce travail, déjà initié grâce à ce projet a permis de faire la lumière sur des marques confidentielles inconnues du grand public jusqu’ici comme:

- Harago, dont la selle est encore au stade de premier prototype
- Alketz Paintworks qui réalise des peintures perso avec une qualité de finition fascinante.
- Fast Suspension, connu pour ses amortisseurs et ses cartouches, nettement moins pour sa fourche complète.
- HXR components, connu grâce à son pédalier Easyshift.
- Vaillant Bike Components qui a lancé sa production de pédales dans la vallée de l’arve au printemps 2025.
- Harago qui lance prochainement sa selle monobloc fabriquée à Biarritz.
- Wheelox qui fabrique ses moyeux et ses valves tubeless dans la vallée de l’arve.
- Vertical, marque espagnole de tige de selle téléscopique qui a équipé le vélo de Tom Pidcock aux JO de Paris.
- Monkey’s Sauce, qui réalise des scans 3D des cadres pour créer des kits de protection sur mesure.

La genèse du projet, c’est quand je dis à Eric Aerts, en charge de la communication de Rockrider que j’aimerais bien faire un montage sur la base d’un cadre de Feel900s.
Il n’a pas hésité et m’a envoyé un cadre et une transmission Sram GX AXS.

Et c’est à partir de là que j’ai commencé à me demander quels composants j’allais pouvoir mettre dessus et que j’ai contacté quelques marques de composants pour réaliser un “dream build”.
À ce moment, je n’avais aucune intention de faire un montage qui soit orienté vers la France.

Mais je me suis pris quelques portes sur fond de “tu vas faire rêver personne avec ton montage de Rockrider” et j’ai décidé de la jouer plus “local”.

Mais la base était là et il fallait que je construise autour.

Au final, ce projet a amené de la visibilité auprès d’un public large à des marques qui étaient jusqu’ici complètement sous le radar.
Et je trouve assez intéressant que ça soit grâce à un cadre de chez Décathlon qu’elles obtiennent cette visibilité.

Si ce projet vous intéresse et que vous voulez faire partie du prochain, dites-le moi en répondant à ce mail.

Et pour ceux qui trouvent que les étoiles ça fait un peu trop américain, regardez d’où je tire l’inspiration.

On ne va pas se mentir, on n’est pas sur une année faste. 
Rien d’étonnant, tout le monde joue profil bas en ce moment. 

Mais j’ai quelques bonnes raisons d’espérer du positif pour la suite. 

Je n’ai pas les chiffres officiels mais la fréquentation n’était pas celle des grands jours. 
Comme à Eurobike, on avait moins de marques (petites et grandes) et en termes de visitorat, certains exposants à qui j’ai parlé notaient moins de magasins qu’ils espéraient. 

Pour autant, est-ce que ça veut dire que c’est la mort du/des salons?
Je ne pense pas. 

Je pense que les salons sont des indispensables de tout écosystème pour permettre aux acteurs d’une filière ou d’une industrie de se rencontrer, échanger et créer des belles choses ensemble. 

Y a-t-il des alternatives?
Clairement, oui. 

Mais selon moi, seul un salon est capable de rassembler autant de monde dans un seul et même lieu et créer autant de rencontres.

Mais pour que ça marche, pour que l’alchimie prenne, il faut que tout le monde joue le jeu. 

Jouer le jeu, c’est venir sur un salon pour bénéficier de cette alchimie en la respectant, c’est à dire en apportant autant qu’on prend. 

Et cette alchimie, les organisateurs des Pro Days ont eu à cœur de la préserver et pour ça, ils sont allés jusqu’à évincer du salon certaines marques et distributeurs qui n’avaient pas pris de stand mais étaient quand même venus prendre des commandes auprès des visiteurs, parfois en les faisant sortir du salon. 

Une approche qui peut paraître cavalière mais qui a le mérite d’envoyer un message clair à tous : si vous voulez profiter de tous les bénéfices d’un salon, vous devez apporter autant que vous prenez. 

Et si le modèle des salons doit évoluer pour s’adapter aux tendances du marché en devenant plus « lean », j’ai toute confiance dans la capacité de l’équipe des Pro Days pour y parvenir. 

À l’annonce du départ à la retraite de Thierry Meersmann, j’avais ressenti quelques inquiétudes sur la suite de l’évènementiel chez Cyclelab. 

Mais l’équipe que j’ai vu s’affairer sur cette édition des Pro Days, emmenée par Aurore Briscadieu m’a rassuré sur ce point. 

L’énergie et la détermination de la jeune femme n’ont rien à envier à la rigueur et la gentillesse de Thierry. 

À la manière d’une jeune paddawan, on voit qu’elle a été à bonne école et qu’elle a bien appris les leçons que le maître lui a enseigné. 

À cela, elle a su y ajouter sa touche personnelle et aujourd’hui je suis confiant sur le fait qu’elle saura faire évoluer le format du salon pour continuer à le faire perdurer et fédérer l’industrie. 

Et je suis impatient de voir ce qu’Aurore la Jedi va pouvoir accomplir dans les années à venir. 

De retour de l’Eurobike, je vous partage quelques observations qui n’engagent que moi.

Les allées du salon sont bien plus vides que d’habitude.
Habituellement on fait la queue pour rentrer.
Cette année, c’est fluide, mais la qualité des contacts et des intéractions est bien plus élevée.

On retrouve ça habituellement dans les environnements hostiles et les situations difficiles.
Les gens se serrent les coudes et on est tous dans le même bateau à vivre les mêmes difficultés.
Ça renforce les liens et ceux qui sont présents créent des relation de grande qualité.

La fourche inversée simple té fait son grand retour.
On dénombre 4 fabricants qui ont présenté ce type de fourche en 2025.
Push Industries Inc , Fox Factory, Intend, Stablead (early proto).

J’ai remarqué une présence marquante de décideurs et de marques que l’on n’a pas vu sur le salon depuis longtemps.
Max Commençal et sa marque éponyme en sont un bel exemple mais il y a bien d’autres.

Ils ont choisi d’exposer en exterieur pour limiter les frais, et à en croire l’affluence sur leur stand, c’est un bon choix.

Scott et Sram sont les marques qui habituellement occupaient de grands espaces et dont l’absence est la plus notable (car plus exposées).

DJI est la marque de MDU (systèmes complets moteurs+batteries, etc) la plus bankable à l’heure actuelle avec son moteur Avinox.
À croire qu’il suffirait d’en équiper son vélo pour le rendre désirable.

Les grands (et plus petits) équipementiers français qui s’étaient investis dans le vélo semblent s’en retirer ou « juste » arrêter tous leurs investissements, la queue entre les jambes.
À leur décharge, ils ne sont pas seuls…

Il me semble y avoir plus de représentants nord américains. L’absence de « vrai » salon sur leur territoire explique facilement cela.

Les revendeurs français sont très peu présents sur le salon. Il faut dire que Francfort c’est pas la porte à côté, ils ont déjà pris leurs commandes, il n’y a plus de grosse exclu.

Les feedbacks que je reçois sur En Roue Libre sont exceptionnels. Et même de la part d’anglophones.
À croire que je ne fais pas ça pour rien et que petit à petit, le travail paie.

La crainte que les usines asiatiques innondent le marché B2B est vérifiée auprès des fabricants.

Deux marques de VAE françaises icôniques changent d’équipe dirigeante ou de structure capitalistique. Ça risque d’en surprendre plus d’un(e).

Les questions qui reviennent régulièrement sont les suivantes :

Si les marques ne soutiennent plus les lieux de rencontres que sont les salons, qui va les soutenir?

Si personne le les soutient, quel avenir pour les salons (🚨Spoiler alert: aucun)?

Si il n’y a plus de salons, quelles seront les nouvelles opportunités de rencontres et d’intéractions essentielles dans une industrie de loisirs.

Ceci est un moteur pour vélo à Assistance électrique parmi les plus légers au Monde.
Et il vient d’une entreprise française: Mavic

Le moteur X-Tend avait été présenté pour la première fois il y a près de deux ans et depuis, Mavic cherchait un partenaire d’industrialisation.

Les caractéristiques techniques impressionnantes rendaient l’idée sexy sur le papier

Jugez plutôt:
250 Watts de puissance avec un pic de 390 Watts.
50 Nm de couple
1,15 kg sur la balance
88mm de diamètre
Compatible avec des pédaliers standards
Monta le sur un boitier de pédalier fermé (oversize)
Système breveté sans frictions

C’est donc chose faite grâce à l’association avec JTEKT, un équipementier automobile japonais plus que centenaire.

Je vous ferai un débrief plus détaillé quand je l’aurai testé sur le terrain.

Nouvel épisode d'En Roue Libre Podcast avec Florent Payet.

Le pilote réunionnais, membre du team Scott DH Factory aux côtés de Patrice Afflatet une carrière riche de 102 participations à des finales de coupe du Monde.

Dans cet épisode, il raconte comment il s'est élevé à force de détermination et de passion au rang de pilote pro malgré les épreuves auxquelles il a du faire face.

L'épisode est déjà disponible sur toutes les plateformes audio et sur Youtube

ZÉFAL recherche un qualiticien, un chef d'atelier, un régleur plasturgiste
My velo recherche son responsable marketing
SODICYCLE Lyon recherche un technicien cycles
Auvernhat Cycles recherche un technicien vendeur cycles
Arcade Cycles recrute un Gestionnaire des Opérations Import/Export
La FFC recherche un Directeur/Directrice des Evenements et de la Règlementation Sportive
AUVRAY recherche un Agent commercial Grand Ouest
Scott Sports France recherche son/sa futur(e) Représentant(e) Commercial(e) B2B – Secteur Pyrénées (CDI).

J'ai eu l'honneur d'intervenir en tant que speaker lors de la rencontre des acteurs de la filière VTT du Département du Doubs.

L'évènement, organisé dans le cadre exceptionnel du monastère de Consolations-Maisonnettes, au cœur du département du Doubs a réussi le pari de réunir de nombreux acteurs de la filière du VTT pour échanger et travailler sur le développement de la pratique dans le département.

En tant que VTTiste de la première heure, j'ai été frappé de voir tout ce monde rassemblé pour donner à cette pratique la place qu'elle mérite dans un territoire aussi riche que le Doubs.

Mais comme souvent, pour se rendre compte de la richesse dont on dispose, on a parfois besoin de prendre du recul.

C'est donc en ma qualité d'observateur de la pratique du vélo en France et dans le Monde que j'ai pu donner quelques perspectives à l'audience pour leur montrer que l'herbe n'est pas plus verte de l'autre côté de la barrière et que le Doubs dispose d'un potentiel exceptionnel que les acteurs de la filière ont la responsabilité de valoriser.

À l'heure ou des stations de Haute-Savoie interdisent certains itinéraires top fréquentés et voient des files d'attente d'une heure à leurs remontées, le département du Doubs regorge de petits sentiers dont la seule image ferait rêver n'importe quel VTTiste en quête de nature et de fraîcheur.

Puisse cette journée porter ses fruits et fournir aux acteurs de la filière l'énergie de poursuivre ce travail d'envergure.

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PS: J'ai pris un immense plaisir à réaliser cette intervention, alors si vous aussi vous souhaitez que je réalise une intervention dans le cadre d'un évènement ou un séminaire, sur une témathique en rapport avec le vélo, je me ferai un plaisir de vous apporter ma contribution.

En Roue Libre vous est produit par Line, l’agence de communication spécialisée dans le vélo.

Line aide les entrepreneurs et les entreprises à augmenter leur visibilité, leur notoriété et leurs ventes en les accompagnant sur la définition de leur stratégie de communication, la création de contenus, l’animation de leurs réseaux sociaux, le conseil et la formation.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur Linkedin ou prenez rendez-vous avec moi sur agenceline.fr

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